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Témoignages de l'équipe de tournage de Metz pour Figures libres.

Aller à la rencontre d'habitants, d'un espace, d'un territoire par le biais d'éléments architecturaux installés de manière éphémères. S'immiser dans le quotidien et devenir repérable. Se faire accepter. Instiller une curiosité et provoquer une rencontre. Prendre le pouls. Et réaliser des portraits de vie du quartier au plus proche de la réalité des habitants.
Telles étaient les enjeux de l'intrusion de l'équipe migration dans le quartier des Patrottes en mai 2017 dernier dans le cadre de la finalisation du spectacle Figures libres.

"J’ai eu cette sensation qu’on était les pionniers de migration, qu’on lui donnait vie pour la première fois en dehors du berceau villeurbannais, premiers contacts avec "l’étranger". Ce qui me touche dans ce projet, c’est que nous étions au coeur de la démarche artistique : bouger, aller à la rencontre de l’autre, chez lui, pour de vrai. Cela "titille" et questionne sur la place de l’artiste dans la société, ce que l’on a à dire et faire avec des gens qui ne nous attendent plus." Vincent Muteau, photographe.

"La qualité de la relation installée avec les structures relais a joué un rôle important dans notre approche et dans le lien que nous avons tissé avec les habitants. Être là, en bas des logements pendant une semaine, nous a permis d'expliquer le spectacle, de les sensibiliser à notre démarche et d'intriguer... j'ai l'impression que cela a permis une meilleure appropriation des gens, véritables acteurs dans ce projet." MC Barriquand, vidéaste

"D’avoir tirer des portraits grandeur nature était aussi une super expérience d’une exposition qui se construit au fur et à mesure de la semaine, encore une fois les gens s’arrêtent pour observer ou parce qu’ils ont reconnu quelqu’un du quartier. Ils s’arrête mais ne s’approchent pas, ils pensent sûrement que nous sommes une campagne pub. J’ai adoré faire la restitution, de revoir les personnes que nous avons croisées au cours de la semaine et de pouvoir leur remettre quelque chose en retour : un petit film dans notre cinéma improvisé et une photo d’eux format marque-page crée un vrai échange." Julien Pénichost, vidéaste

"J’ai vraiment adoré faire la fresque finale qui resultait de la semaine de tournage, des rencontres faites avec le quartier, les gens. c’est pour moi là un point primordiale ! En lien avec le propos et surtout le contexte de la Patrotte et de leur Agora. J’ai trouvé ça très juste et ça faisait sens ! Imaginez et pensez la trace laissée quelques soit le projet en migration est un beau défi." Jérôme Coffy, graphiste-plasticien